TAI JI QUAN OU TAI CHI CHUAN ?
Les deux expressions ont la même prononciation et veulent dire la même chose. Tai Ji Quan

est écrit avec l'alphabet Pinyin. Tai Chi Chuan est l''écriture utilisée par les jésuites.
HISTORIQUE.
Une légende attribue sa fondation à un sage taoïste qui aurait été témoin d'un combat entre une grue et un serpent, mais il est plus probable que c'est une boxe qui a évolué au cours des millénaires de l'histoire chinoise. Le nom Tai Ji Quan est employé depuis quelques siècles car avant on disait Nei Chia suivi du nom d'une famille.
A QUOI RESSEMBLE LE TAI JI QUAN ?
Le Tai Ji Quan est connu sous forme d'un enchaînement plus ou moins long. Car il en existe des récents qui comportent 4 ou 8 pas pour les plus courts et 108 pour les plus longs et plus anciens. Les plus anciens sont toujours en trois parties : La terre, L'homme, Le ciel. Ces enchaînements sont exécutés lentement, mais certains sont rapides ou explosifs. Dans des styles comme le Chen, les mouvements lents alternent avec les mouvements rapides.
La vitesse lente est une vitesse d'étude, elle permet de bien sentir le changement des appuis, de développer les cercles dans le corps, d'amener l'intention au bout des membres.
Les mouvements sont enchaînés sans coupure,
chaque fin de mouvement est le début du suivant. Une image qui est souvent prise : dérouler un fil de soie d'un cocon.

Le Tai Ji Quan ou Tai Chi Chuan est un art martial chinois. Il peut être lent, rapide, interne et


 externe, il est universel. 


Cette "Boxe de la vie" n'est pas un mouvement respiratoire, c'est un art de vivre, une façon d'être.

Une bonne illustration du Taiji est son symbole : Yin-Yang. La recherche d'équilibre entre deux forces opposées, mais complémentaire.

TAI JI QUAN COMPORTE AUSSI DU TRAVAIL A DEUX :


  • Tui Shou, les mains collantes, comportent plusieurs formes : Da Lù,Zhü Sen, Kai Hë ..., pour appliquer les huit portes et les différentes techniques de l'enchaînement de Tai Ji Quan.
  • Qinna, l'art des Clés, se décompose en deux parties : Qin c'est moi qui vais le chercher, Na c'est lui qui vient; En Tui Shou on utilise surtout le Na.
  • San Shou, les mains qui se séparent.

IL COMPORTE AUSSI LE TRAVAIL DES ARMES : IL Y A QUATRE ARMES PRINCIPALES.

Deux armes longues :

  • Lance (Tai Ji Quian);
  • Bâton (Tai Ji Gun);

Deux armes courtes :

  • Epée (Tai Ji Jian);
  • Sabre (Tai Ji Dao);

Deux de ces armes sont Yin : lance et épée.
Deux sont
Yang : bâton et sabre.
Pour les armes
Yin : c'est le poignet qui travaille.
Pour les armes
Yang : c'est l'avant-bras qui travaille.
LE TERME TAI JI QUAN.
Se décompose en deux : Tai Ji et Quan.
Tai Ji désigne un travail de corps.
Le pratiquant décrit des cercles dans son corps. Les cercles dessinent le signe
Yin et Yang.

Ce travail peut être fait de forme longue : des grands cercles.
Il peut aussi être fait de forme courte : une spirale dans le cercle.
Les déplacements décrivent aussi ce dessin.
Ce travail de corps est présent aussi dans d'autres écoles de boxe, comme Tan Lang (mante religieuse), ou Ton Bei (singe gibbon) ; On dit alors Tai Ji Tan Lang Quan ou Tai Ji Ton Bei Quan.
Quan
veut dire boxe.

Le Tai Ji Quan est proche dans ses applications martiales de la lutte chinoise : Shuai Jiao.

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