PRINCIPES DU TAI JI QUAN.  

Toutes les écoles de Tai Ji Quan reposent sur Shï Sän Shï : treize mouvements.

Ba men : huit portes.



  •  Peng : parer, potentiel expansif, servant à maintenir 'une protection permanente. 
  •   : tirer, potentiel attractif (action des mains ou des bras pour déséquilibrer l'adversaire). 
  • : presser (addition du potentiel impulsif au potentiel expansif pour propulser l'adversaire).
  •  An : pousser (action des paumes, des poings ou des pieds, pour délivrer une impulsion à l'adversaire).
  •  Câi : cueillir (saisir, tirer ver le bas, potentiel extensif, action des mains, prise soudaine sur l'adversaire);
  • Lié : fendre ( séparer, potentiel offensif produit par deux forces opposées, faire chuter l'adversaire). 
  • Zhöu : coup de coude (potentiel percutant par l'articulation saillante : poignet, coude, genou... ).
  •  Kâo : coup d'épaule (potentiel de heurt, action d'une partie du corps pour propulser l'adversaire). 
  • Wü Bù : cinq pas.

1° Principe : relâcher. 

  • C'est le principe le plus important car il conditionne tout le reste. La tête et les mains sont comme suspendues à un fil, comme une marionnette, et je pose le bassin. 

2° Principe : la marche. 

  • Dans chaque mouvement, il y a son contraire. Pour avoir un côté, il me faut l'autre. C'est une question d'équilibre. Quand je veux aller à droite, je pousse d'abord à gauche pour ouvrir à droite. C'est travailler avec son corps et non contre. 

3° Principe : l'espace. 

  • C'est l'énergie : prenez une bouteille; si vous la mettez dans l'eau en la fermant, vous ne pourrez pas la remplir. Il faut l'ouvrir pour la remplir. Pour l'énergie c'est analogue, il faut ouvrir le corps pour accueillir l'énergie. La respiration est une chose que nous savons faire naturellement; il suffit de penser à ouvrir le corps, elle se cale naturellement. 
    Pour ouvrir, je me sers du sol.
  • Pour ce travail, il y a trois phases : 
  •  Kai Jing : force union en ouverture.
  •  He Jing : force union en fermeture.
  •  Fa Jing : expression. 
  • Pour comprendre il faut pratiquer. 

4° Principe : unir. 

  • C'est le corps qui travaille tout dans le même sens. Je ne peux pas tirer et pousser en même temps. J'unis pour que le corps pousse ou tire dans un mouvement. Je ne bouge pas un bras seul, c'est tout le corps qui fait bouger le membre. Il bouge les bras suivent comme des fouets. Ce qui me permet de voir si je suis uni c'est le travail des poignets. Ils doivent bouger et surtout en pas être bloqués. Quand je fais l'enchaînement en groupe, je me relie à mes partenaires. Le groupe doit être uni comme le Yin et le Yang mis en semble donnent le Dao. Pour un taoïste un plus un donne un.

5° Principe : les relations du Yin et du Yang.

  • Voici quelque lois régissant les relations entre le Yin et le Yang.
  • Quand le Yin croît, augmente, le Yang décroît, diminue et inversement.
  • Le Yin nourrit, le Yang mobilise, met en mouvement.
  • Le Yin à son apogée se transforme en Yang et inversement. 
  • Le Yang naît du Yin et le Yin du Yang.
  • Le Yang va au Yin et le Yin au Yang.
  • Le Yang agit sur le Yin et le Yin sur le Yang.

6° Principe : visualiser. 

  • C'est sentir quand l'intention passe d'un bras à un autre, comme si de l'eau coulait d'un bras à l'autre. Je fais aussi l'enchaînement comme si j'avais quelqu'un en face de moi.
  • Mon maître dit: "Chi c'est l'espace. quand on perd l'espace, on perd le Chi". Dans la pratique du Tai Chi Chuan on parle très peu d'énergie interne, mais plutôt d'espace. 
  • Il n'est pas de jouer à "Énergie, es-tu là ?" mais plutôt de développer une écoute à l'intérieur et à l'extérieur du corps.




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